PORTRAIT DU MOIS

Emmanuel OLLIER, Directeur Marketing Réseau France & DMO Golden Tulip

Qui es-tu ?

 

Quelqu’un d’autonome, de créatif et d’engagé qui peut être compliqué à manager dixit mes boss successifs.

 

Quel est ton parcours ?

 

Je suis issue d’une formation opérationnelle qui va du CAP jusqu’au diplôme de l’école de Savignac, en passant par le BEP, le Bac Professionnel et le BTS hôtelier.

Je suis entré au service de la marque Golden Tulip il y a 18 ans et ai rejoint Louvre Hotels Group en 2009 à l’occasion du rachat.

En 18 ans, j’ai occupé des fonctions très variées, que ce soit au sein de l’ingénierie où j’ai participé à la création de l’université d’entreprise, des opérations internationales où j’ai eu la responsabilité du pôle Franchise Europe, ou aujourd’hui au sein de la BU France pour laquelle je pilote le marketing local et la marque Golden Tulip. J’ai également eu la chance de partir à Shanghai afin de participer à la création du GIC et au lancement de nos marques en Chine.

 

Qu’est-ce-qui te fait vibrer dans ton travail ?

 

J’aime inscrire mes actions dans la réalité de l’entreprise, être utile, faire avancer les choses et voir l’impact de mes actions dans les résultats, que ce soit ceux du groupe ou ceux de nos partenaires hôteliers.

 

Que retiens-tu de tes expériences ?

 

Que la suivante reste à écrire et que c’est cela le plus important.

 

Quelles sont tes passions ?

 

Perdez-moi dans un musée et pour sûr je ne serai pas perdu !

 

Un livre ?

 

Celui qui est actuellement sur ma table de chevet : « Dune » de Frank Herbert. N’ayant rien compris au film, je suis passé au livre…
Sinon, si vous planifiez de m’abandonner sur une île déserte, laissez-moi « Au bonheur des Dames » de Zola, « L’établi » par Robert Linhart, « Stupeur et tremblements » d’Amélie Nothomb, « Terre Chinoise » de Pearl Buck et, enfin, le grand classique à lire quand on est perdu dans le désert : « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry.

 

Un film ?

 

En 2021, j’ai été particulièrement touché par le film « The Father » dans lequel Anthony Hopkins joue le rôle d’un homme de 80 ans qui s’enfonce petit à petit dans la démence, ne reconnaissant plus ses proches. Ce qui rend ce film exceptionnel, outre le fait qu’il parle d’un sujet universel, c’est que le spectateur vit l’intrigue à travers les yeux d’Anthony Hopkins et se retrouve plongé dans ses incohérences et ses peurs. On y voit également la souffrance de sa fille qui est désarmée face à cette situation et qui l’accompagne avec beaucoup d’amour dans cette fin de vie.
J’avoue… J’aurais pu choisir un sujet plus léger et vous parler de « Star wars » ou de « Autant en emporte le vent ».

 

Une chanson ?

 

En dehors de la musique électro, je pourrais citer : Judie Garland « Somewhere over the rainbow », Nina Simone « Feeling good », Queen « Bohemian Rhapsody », David Bowie « Space Oddity » ou encore « Another Brick in the Wall » de Pink Floyd… Rien de trop « récent » en tout cas.

 

Un personnage célèbre ?

 

La parité me pousse à en donner deux :

 

  • Simone Veil : parce qu’après avoir connu le pire, elle a œuvré à la construction européenne et que, pour moi, l’Europe est la solution,

 

  • Jean Moulin : parce qu’il savait tout et a eu la force de ne rien dire

 

Pour finir ? un crédo, une citation qui te caractérise aujourd’hui ?

 

Star wars : « Do or do not, but there is no try » car je pense que, pour arriver à réaliser ce que l’on souhaite entreprendre, il faut déjà croire en soi.
Et puis une autre d’Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ».